Connaître ses ingrédients pour bien cuisiner

Depuis Isabella Beeton, la liste des ingré­dients est ce qu'on pré­sente en pre­mier dans une recette. Le pro­duit, les pro­duits, sont encore plus impor­tants que la technique.

Dès qu'on a envie de bien cui­si­ner, on s'intéresse aux ingré­dients. D'où viennent-ils, com­ment sont-ils culti­vés / éle­vés, com­ment recon­naitre les meilleures qua­li­tés, com­ment les pré­pa­rer, les conserver…

Et puis ce qu'ils nous apportent, l'impact sur notre san­té (sachant que je suis per­sua­dée qu'il n'y a pas de mau­vais pro­duit natu­rel, s'il est consom­mé de façon raisonnable).

Et fina­le­ment, quand on vit dans un endroit où on ne trouve pas "tout", par quel ingré­dient peut-on en rem­pla­cer un autre ? Le chou roma­nes­co a‑t-il vrai­ment un goût inimi­table, ou bien est-il sur­tout déco­ra­tif ? Comment retrou­ver le goût du dai­kon, tel­le­ment uti­li­sé en cui­sine japo­naise ? Le galan­ga et le gin­gembre sont-ils inter­chan­geables ?

Ici vous trou­ve­rez ces infos, et je vous parle aus­si de mes ingré­dients chou­chou, comme le macis ou la crème !

 

Entre la culture, la cueillette, le séchage, le condi­tion­ne­ment, quels sont les cri­tères de qua­li­té d'un bon safran ? Certains vous sur­pren­dront peut-être.

Le safran est une des épices les plus chères du monde, parce qu'elle ne peut se récol­ter qu'à la main. On la trouve dans de nom­breux plats, en Inde et au Maroc, bien sûr, mais aus­si en Europe, où elle est connue depuis l'Antiquité.

Si tous les safrans du monde ont le même patri­moine géné­tique, le sol, le mode de pro­duc­tion, la récolte et le trai­te­ment après la récolte donnent à chaque pro­duc­tion sa spécificité.